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Energie – Le secret du succès électrique de la Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, l’énergie est produite à 70 % et distribuée à 100 % par des opérateurs privés. Le réseau devrait couvrir 99 % de la population d’ici 2035 et 42 % de l’énergie produite sera renouvelable.

Avec une puissance installée de près de 2 230 mégawatts, la Côte d’Ivoire couvre entièrement sa demande intérieure et dégage un excédent d’environ 10 % qu’elle exporte dans la sous-région. Alors qu’en 2013, seuls 34 % de la population avait accès à l’électricité, la crise post-électorale ayant provoqué une chute de 40 %, près de 94 % des Ivoiriens sont aujourd’hui raccordés au réseau et les abonnés les plus précaires bénéficient d’un tarif social.

De l’électricité pour tous et 42 % d’électricité renouvelable d’ici 2035
Parallèlement à l’augmentation de la capacité de production, le groupe de la Banque mondiale a soutenu la transition vers des énergies plus propres en Côte d’Ivoire. Notamment lorsqu’Azito a investi dans de nouvelles turbines à vapeur en 2013, faisant de la Côte d’Ivoire le 1er pays d’Afrique à adopter le cycle combiné. Une technologie moins polluante qui permet de fournir une électricité bon marché, produite en plus grande quantité et en réutilisant les émanations de gaz. Elle permet aussi de faire face à la baisse de capacité de production des barrages hydroélectriques depuis les années 2010, causée par la diminution des ressources en eau, conséquence du changement climatique. 
La même année, afin de faire face à une demande croissante en énergie (de 8 % par an) et de délaisser le fioul au profit du gaz naturel, la Côte d’Ivoire a décidé d’investir dans l’extension de ses champs de gaz naturel réalisée par l’entreprise Foxtrot. IDA et MIGA ont une fois de plus apporté leur soutien avec un financement de 60 millions dollars et une garantie de 437 millions de dollars.
En 2018, le Groupe est encore intervenu pour soutenir à la fois les acteurs publics et privés du secteur : « avec une garantie partielle de 240 millions de dollars d’IDA qui a aidé l’opérateur public CI-Energies à faire face à des difficultés financières, liées à plusieurs facteurs externes tels que la baisse des cours internationaux du gaz, tout en évitant un sauvetage par l’État qui aurait été coûteux pour les finances publiques », souligne Olivier Buyoya. CI-Energies a ainsi pu restructurer sa dette et lever 445 millions d’euros sur les marchés financiers.
Enfin, dans le cadre de l’initiative du Groupe de la Banque mondiale, Scaling Solar, IFC soutient le développement de deux partenariats public-privé pour la production de 60 mégawatts d’énergie solaire en Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, l’énergie est produite à 70 % et distribuée à 100 % par des opérateurs privés. Le réseau devrait couvrir 99 % de la population d’ici 2035 et 42 % de l’énergie produite sera renouvelable. De quoi rassurer CoqIvoire. 

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